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Miguel Calero : la mort d’un colosse

Par Thomas Goubin
Miguel Calero : la mort d’un colosse

Idole en Colombie et au Mexique, l'ex-gardien et international Miguel Calero est décédé à 41 ans, le 4 décembre, victime d'une thrombose. Découverte posthume de ce charismatique portier.

Sans le savoir, vous connaissiez sans doute Miguel Calero. Le 4 juillet 1999, quand Martin Palermo régale l’un des plus pathétiques moments de l’histoire du football, ces trois pénaltys manqués lors d’une même rencontre, il était là, en face de l’attaquant argentin. Gardien de la sélection colombienne, Calero a arrêté l’ultime tir au but de l’avant-centre albiceleste, les talents de fantaisiste de Palermo faisant le reste. Au total, le charismatique et imposant portier (1,89m, plus de 80 kilos) a cumulé 50 sélections. Il a participé à six Copa América et à une Coupe du monde, en 1998, en doublure de son ami Faryd Mondragón. Calero venait alors d’être l’objet du plus important transfert réalisé entre clubs colombiens : 1,3 million de dollars pour passer du Deportivo Cali à l’Atlético Nacional, avec qui il sera sacré champion dès le terme de sa première saison.

Palermo Vs Calero :

Surnommé « El Show » , Calero était un gardien comme l’Amérique latine sait en produire. Le genre à défier des stades entiers, tel Chilavert, à aimer gambader hors de sa surface, façon Higuita, et à marquer des buts de temps à autre, comme les deux sus-nommés. Calero a réellement forgé sa légende à Pachuca, au Mexique, où il évoluera de 2000 à 2011. En 2006, il qualifie son club pour la finale du championnat piquante, en inscrivant un but de la tête, dans la dernière minute de la rencontre (voir vidéo). Au-delà de ce coup d’éclat, le leadership de ce colosse est pour beaucoup dans la domination de Pachuca sur son pays lors de la première décennie du présent siècle : quatre championnats remportés entre 2001 et 2007. Emmené par son gardien à casquette, Pachuca se met également à briller sur la scène internationale : trois Ligues des champions de la CONCACAF glanées (2002, 2007, 2008) et, conséquemment, trois participations au Mondial des clubs. Surtout, en 2006, Pachuca devient le premier club mexicain à remporter une compétition organisée par la CONMEBOL : la Copa Sudamericana. En finale, les Tuzos (surnom de l’institution mexicaine) dominent le Colo-Colo de Claudio Borghi. Pachuca reste aujourd’hui le seul club mexicain à avoir remporté cette compétition.

Le but de Calero face aux Chivas :

Professionnel irréprochable, leader et showman, Calero inspirait le respect au pays de Jorge Campos. En Colombie aussi. Son décès a fait la Une des journaux et généré une pluie d’hommages. Falcao, son ami Asprilla et le président Santos, entre autres, ont regretté sa disparition, à seulement 41 ans. Calero avait pris sa retraite en octobre 2011. En 2007, il s’était déjà trouvé à deux doigts de raccrocher les gants après avoir été victime d’une thrombose au bras gauche. Mercredi, près de 10 000 fans et proches lui ont dit adieu lors d’une cérémonie religieuse organisée à l’intérieur du stade de Pachuca, ville de 250 000 habitants, située à une petite heure de route de Mexico. Le club a décidé de retirer le numéro un, que son ex-capitaine portait, en bon gardien. Lors de la finale aller de Copa Sudamericana (Tigre – São Paulo), une minute de silence lui a été dédiée.

La sépulture de Calero :

Victime d’une thrombose au cerveau, Miguel Calero a été interné dans un état grave, le 25 novembre, au sein d’un hôpital de Mexico. Les premiers bulletins médicaux laissaient penser que l’imposant portier s’en sortirait. Mais son état s’est subitement dégradé le 3 décembre, victime d’une rechute. Adopté par Pachuca, Calero continuait à y vivre et à travailler pour le club tuzo, en tant qu’entraîneur des gardiens. Lors du prochain tournoi (Clausura 2013), il devait officier comme entraîneur adjoint, pour aider son club à réintégrer la cour des grands. Avec Hugo Sánchez sur le banc et Raúl Tamudo en recrue phare, Pachuca vient de boucler un abominable tournoi. Le pentapichichi l’a payé d’un licenciement. À son président, Calero avait assuré qu’il sentait que l’équipe reviendrait au premier plan en 2013 …

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Par Thomas Goubin

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